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La dématérialisation des documents est-elle source de pollution ?

Ordinateur

Est-ce que la dématérialisation est une source de pollution ? Oui, mais les documents électroniques restent souvent moins polluants que leur version papier.  Les e-documents représentent une part importante du numérique responsable de 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Néanmoins, l'alternative digitale est généralement la plus écologique. C’est le cas de la facturation, 63 % moins polluante dans sa version électronique, selon une étude.

Le document papier plus polluant que sa version numérique

Selon une étude internationale de l’AIS, l'empreinte carbone d’une facture serait réduite jusqu'à 63 % en passant du format papier au numérique. Parmi les facteurs d’influence, on retrouve les émissions carbonées associées au transport du courrier, mais aussi le matériel (encre et papier consommés).

Le courrier et l’email sont d'autres objets de comparaison fréquents pour évaluer le gain écologique du numérique. Selon l’éco-calculateur de La Poste, une lettre envoyée au tarif prioritaire vers une adresse située à une dizaine de kilomètres de l’émetteur représente environ 15 grammes d'équivalent CO2 (CO2e).

Un rapport de l’Ademe avait permis d'évaluer à 19 grammes d'équivalent CO2 le coût environnemental d’un email de 1Mo envoyé à une personne. Toutefois, ces évaluations qui remontent à 2011 sont contestées, car elles ne reflètent plus l’état actuel du numérique.

Sur son simulateur proposé en 2022, l’Ademe estime à 30 grammes de CO2e l’envoi de 100 mails depuis un ordinateur fixe. Soit 0,3 gramme par email envoyé, sachant que les opérations réalisées depuis un ordinateur fixe sont celles qui émettent le plus de CO2e, comparé aux envois depuis un smartphone ou un ordinateur portable.

Les hypothèses incluent en effet les coûts associés à la durée de stockage et à la durée de vie des composantes des équipements, depuis l'unité centrale, jusqu'au clavier. Autrement dit, le coût de l’email dépend aussi de la performance du parc informatique de l'entreprise.

Cas où le support papier est moins polluant que le numérique

Plus un document est amené à être consulté par un grand nombre de personnes et sur une longue durée, plus il devient intéressant de l'imprimer. C'est en tout cas la conclusion du rapport d'impact environnemental des supports de la communication client, réalisé en 2020 par le groupe La Poste.

Ce principe est bien illustré par des supports de communication comme les flyers. Un des scénarios étudiés avait pour objet un flyer promotionnel au format A5, imprimé en couleurs et recto verso sur un papier de grammages 115g/m². Sur la zone de chalandise du restaurant faisant sa promotion, un total de 3,75 grammes de flyers est distribué.

Dans ces conditions, la campagne publicitaire sur support papier a 3 fois moins d’effet sur le réchauffement climatique qu'une vidéo promotionnelle postée sur un réseau social (à raison de 10 Mo consultés 5 fois pendant 2 minutes et hébergés sur un serveur français).

D’autres hypothèses, comme celles du catalogue promotionnel et de la distribution publicitaire, ont révélé un bilan carbone plus favorable avec le format papier. Toutefois, le papier présente un malus systématique pour l'utilisation des sols, en raison de l'exploitation de la ressource en bois.

Par ailleurs, les deux options, papier et numérique, peuvent être plus ou moins polluantes ou écologiques selon les conditions précises de leur mise en place. Avec une approche plus éco-responsable de l'usage du numérique, les entreprises peuvent réduire significativement l'empreinte carbone associée à la gestion des documents.

Comment réduire davantage l'empreinte carbone des documents numériques ?

Avec la dématérialisation, la pollution peut encore être réduite en appliquant quelques bonnes pratiques.

Dématérialisation : quels sont les facteurs de pollution ?

Ce qui pèse dans la balance carbone du numérique, ce sont principalement les consommations en énergie nécessaire à l'hébergement des données, au routage et à la consultation sur les terminaux compatibles. Le nombre de serveurs utilisés et leur localisation font partie des facteurs à ajuster pour réduire la pollution associée aux documents dématérialisés.

Privilégier le stockage sur une plateforme unique

Le stockage de données sur une seule plateforme de dématérialisation est le meilleur moyen d'éviter les doublons, et donc d’optimiser l’espace mobilisé.

Les solutions logicielles comme celles proposées par gedly sont conçues pour optimiser l'usage du numérique et n'utiliser que l'espace de stockage réellement nécessaire.

Travailler sur des documents numériques partagés

Pour que la dématérialisation entraîne moins de pollution, il faut aussi réduire l'usage des emails au strict nécessaire. La consultation sur un seul document partagé est plus écologique, mais aussi plus simple et plus sécurisée.

Favoriser les serveurs utilisant une électricité décarbonée

Tous les data centers ne se valent pas en termes de consommation et de pollution. Certains sont plus énergivores que d’autres et l'origine de l'énergie consommée peut aussi faire la différence.

gedly, spécialiste de la gestion électronique des documents pour les entreprises, est intégrateur de la solution Zeendoc qui propose un hébergement 100 % français sur des serveurs alimentés en énergie verte.

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